« Le véritable alchimiste transmute le dragon en trésor. »

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Travailler sa confiance en soi par le corps

Pour gagner en confiance en soi, on peut et il convient de travailler sur plusieurs aspects. Cet article traite de la méfiance de soi, considérant que lorsqu’on prend conscience et qu’on dépasse la méfiance de soi, alors advient sans efforts la confiance en soi. Nous traiterons plus particulièrement l’aspect corporel de la méfiance de soi.
Préambule : j’ai rédigé cet article d’après mes expériences, mes recherches et ma compréhension des choses. Il traduit un point de vue, pas une vérité. Je ne suis pas psy, juste explorateur. Partagez vos impressions en commentaires en fin de page si vous le voulez bien.

J’aimerais aborder la question de la confiance en soi sous un angle original, en partant du mot :

« con-fiance » en moi = avec-“fiance” en moi

➜ Est-ce que je peux me fier à moi-même ?

Ça veut dire que ma confiance en moi est directement liée à l’image de fiabilité que j’ai de moi. Si je manque de confiance en moi, c’est que je ne me considère pas fiable.

C’est simple : pour gagner en confiance en moi,
je dois me prouver que je suis fiable, digne de confiance
.

Car souvent, on pré-suppose que non, jusqu’à ce qu’on ait démontré que oui.

Ma confiance en moi dépend de mes choix

Par exemple, je peux me demander…

  • Si quelqu’un se met en situation de vulnérabilité face à moi, est-ce que je vais tenter d’en tirer profit ?
  • Si je vois un billet tomber de la poche de cette personne dans la rue, vais-je la rattraper pour le lui rendre ?
  • Si mon employeur me propose de gérer moi-même mes heures en télétravail, est-ce que je vais être honnête ou tricher ?
  • Etc.

Dans beaucoup de situations, si je veux être tout à fait franc avec moi-même, je répondrai « je ne sais pas » tant que je n’y aurai pas été confronté en vrai. C’est en me mettant en situation que je peux savoir comment je réagis. Ce sont mes choix réels qui déterminent si je suis oui ou non digne de confiance.

Corps et méfiance en soi

Une amie masseuse m’a confié un jour que quand elle était enfant, elle pratiquait le naturisme avec ses grands-parents. Arrivée à l’adolescence, elle a découvert son désir sexuel et elle en a eu peur. Elle a arrêté le naturisme, car elle a eu peur de ses propres comportements possibles face aux garçons, m’a-t-elle dit. Aujourd’hui, elle ne masse que des femmes.

Si la peur peut être utile à un moment donné, comme un plâtre sur une blessure, elle est aussi une entrave. Il arrive un moment où il est bon de s’en libérer.

Le corps cristallise à lui seul bon nombre de nos peurs. C’est pourquoi, par facilité, on préfère s’en détourner. On évite de le voir, de le toucher, même d’y penser. On nourrit le tabou.

Corps, massage et confiance en soi

Le massage offre un cadre sécurisé pour se reconnecter à son corps. Il donne l’opportunité de voir comment on réagit lorsque quelqu’un nous voit, nous touche.

Ce quelqu’un est un professionnel, on peut s’appuyer sur lui. Il est là pour veiller au respect du cadre et il ne juge pas.

Le secret c’est de se mettre en situation progressivement.

Dans mon expérience, les personnes qui avaient peur de ce qu’elles allaient trouver à l’intérieur d’elles-mêmes, mais qui sont quand-même allé voir, ces personnes-là ont toujours trouvé de belles surprises, de la libération et de la joie !

Je suis le roi du mooooonde !

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